Mais quelle est donc cette merveille ?

En voici un historique trouvé pour vous sur le net.

Pour ma part (Michel) je trouve ce  véhicule juste derriere la Bugatti Royale dans le domaine de la perfection...

Paul-Albert Bucciali n'a construit que six voitures entre 1926 et 1932. Ils ont été construits pour afficher le système de traction avant inventé par Bucciali. Bucciali a reçu un brevet américain et a concédé sa technologie à Peerless Motor Car Company de Cleveland, Ohio. Malheureusement pour Bucciali, Peerless n'a jamais utilisé la licence.

Ce Bucciali est doté d'un moteur à soupape Voisin V12 spécialement conçu avec quatre carburateurs. La conduite jusqu'à l'essieu avant passe par un transessieu à quatre vitesses. Les immenses roues, fabriquées en acier, ont des tambours de frein intégraux. Le carrozzeria est par la française Carrozzeria Saoutchik. La cigogne distinctive de chaque côté du capot est faite d'argent allemand, de bronze phosphore et de laiton plaqué or. Cette cigogne était l'insigne de l'escadron de chasse de la Deuxième Guerre mondiale de Bucciali. Le prix du châssis original était incroyable de 130 000 francs, et le carwork était de 85 630 francs supplémentaires. Un seul Bucciali a été vendu au public. C'est ça !

Le propriétaire original, George Roure, a exposé son Bucciali au Salon de l'Auto de Paris 1932. Par la suite, il l'a vendu au comte de Rivaud, qui a plus tard monté le corps sur un châssis Bugatti plus maniable. Dans les années 1970, le corps a été réuni avec ce qui restait du châssis et du train de conduite Bucciali, et après une longue et difficile restauration, le Bucciali est retourné à son état d'origine. Le travail a été commencé à Detroit par le célèbre collectionneur Raymond Jones. En plus d'utiliser de nombreux plans d'usine, Paul Albert Bucciali a été consulté pour des détails spéciaux sur les couleurs et le design de l'intérieur. La voiture apparaît maintenant exactement comme exposée au salon de Paris en 1932.

Avec le salon de l'auto de Paris 1932, la roue motrice avant, douze cylindres, moteur à soupapes à manches Bucciali a stupéfait les spectateurs. Cloakée dans un carwork unique par Saoutchik, la voiture a été acclamée comme l'automobile française la plus avancée et la plus moderne.

Le Bucciali a été vendu à l'origine à un banquier parisien, qui l'a conduit pendant trois ans. La carrosserie a ensuite été enlevée et montée sur un châssis Bugatti de type 47. La Bugatti équipée de la carrosserie du Bucciali a été vendue et amenée aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale Le châssis d'origine est resté derrière en France.

Dans les années 1970, la carrosserie Bucciali a été réunie avec le châssis d'origine, acheté à un collectionneur français. Avec l'aide de Paul Albert Bucciali, la voiture a été restaurée dans l'état d'origine spectaculaire qu'elle est aujourd'hui.

Suite ....

1932 Bucciali TAV8-32 "Fleche d'Or"

J'ai déjà écrit que pour moi la Bucciali TAV8-32 est en première place parmi les plus belles voitures de la première moitié du siècle dernier. Longue carrosserie, toit bas, grandes roues, phares inhabituellement positionnés... Cette voiture est née dans l'union spirituelle de la trinité automobile : les frères Buchiali, ingénieurs de profession ont créé un châssis unique avec beaucoup d'innovations dans la technologie ; Yakov Savchik, émigré de l'empire russe, qui s'est installé en France et a fondé son atelier carrosserie, appelé par son légèrement changé nom Saoutchik, peint et construit en métal la plus belle carrosserie, et complété tout ceci, installé exactement sur cette voiture est un moteur 12 cylindres en forme de V d'une autre marque légendaire avec un esprit d'aviation - Avions Voisin.

C'est la seule voiture et c'était une grande surprise de la rencontrer dans le nouveau musée allemand Loh Collection. Une surprise - parce que j'étais sûr qu'il était encore en Amérique jusqu'à ce jour...